Dans l’atelier de Léa Bigot
Nous sommes parties à la rencontre de Léa Bigot dans son atelier marseillais.
Léa sculpte, creuse, vide la terre pour lui donner forme. Elle développe ce travail sculptural depuis maintenant 4 ans et enchaîne les œuvres de plus en plus monumentales. Ensemble nous avons parlé de son parcours, de son processus créatif, la richesse des projets menés avec d’autres artisans…
Mais aussi des expérimentations et recherches qui viennent alimenter la création sans la contraindre.

Léa Bigot

Dans son atelier à Marseille
Bonjour Léa, Nous sommes ici à Marseille dans ton atelier.
Est ce que tu pourrais nous expliquer ton parcours, comment tu as commencé la céramique ?
J’habite à Marseille depuis 4 ans et demi, et je fais de la sculpture depuis 3 ans et demi. J’ai donc commencé en arrivant à Marseille et c’est vraiment le fait d’avoir un atelier qui à tout déclenché et qui m’a permis de me lancer dans cette démarche artistique. J’ai avant cela fait des études de graphisme et j’ai travaillé dans ce milieu là pendant 5 ans. En parallèle j’avais un projet qui s’appelle KLIMA Intérieurs avec une amie Sarah qui nous permettait d’expérimenter plein de matériaux différents et de nous éloigner des écrans d’ordinateurs.

Les étagères de son atelier

Du moule en plâtre, à la pièce terminée
Quand tu as commencé à manipuler la terre, tu as pris des cours, ou tu y es allée de manière plus intuitif ?
Oui c’était très intuitif. Comme la plupart des choses que je fais. Je vais naturellement vers les choses qui font écho en moi.
La terre ça vraiment été ce déclic là.

Les outils de travail de Léa

Ses tout derniers tests d’émaux
Comment est-ce que tu vas créer une pièce ? Quel est ton processus créatif et de fabrication ?
J’ai commencé par la sculpture dans la masse, j’ai depuis intégré d’autres techniques à ma pratique, mais c’est vraiment cette technique qui me permet de développer mon language. C’est à partir de ce point de départ de sculpture dans la masse que je vais trouver des nouvelles formes, des nouveaux mouvements que je vais nourrir. Souvent je commence par un dessin, je peux le mettre de côté pendant plusieurs mois.
Et un jour, lorsque je me sens prête de commencer une nouvelle sculpture je ressors mon carnet avec les dessins et je vais voir si ça marche.

Creuser la terre, créer un mouvement

Les outils de polissage

Le carnet de croquis de Léa

Discussion chez Léa Bigot
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Photos : Carole Daussin