#1 Audrey Giacomini - Clay Atelier

Audrey nous reçoit dans son atelier à Montreuil qu’elle partage avec d’autres céramistes.
Une rencontre spontanée et joyeuse à l’image de ses créations.

Audrey Giacomini

La piscine, sa pièce iconique

Audrey Giacomini, dit Giac0Studio, a commencé la céramique à 8 ans.
Après une carrière d’actrice et de modèle, elle se replonge dans la pratique de la céramique et décide petit à petit d’en fait son métier.
Aujourd’hui elle jongle dans son quotidien entre ces trois métiers pour son plus grand plaisir.

Le plâtre pour réaliser les piscines

Audrey, «Giac0 la brocante» de la céramique

Nous sommes ici dans ton atelier à Montreuil, parle nous de ta pratique, est-ce que tu fais plutôt du tournage ou du modelage ?

«Je fais les deux, à 50/50. J’ai l’impression que les tourneurs sont parfois un peu allergiques au modelage. Moi je veux allier les deux techniques, car je ne sais pas choisir ! J’ai beaucoup moins de contrainte, plus de liberté, à pouvoir faire vraiment ce que je veux avec les deux techniques.
Je crois que c’est cela que j’aime vraiment, savoir comment sont faites les choses, et ensuite d’appliquer la technique.
Avec le tournage et le modelage, j’ai rajouté la technique du plâtre, je peux donc aujourd’hui faire plein d’objets différents.»

Audrey en bonne compagnie

Son atelier à Montreuil

Raconte nous ton procédé de création, comment penses-tu tes pièces avant de les fabriquer ?

«La tasse baleine, c’est tout bête mais mon rêve c’est de nager avec une baleine, je l’ai juste au creux de la main pour l’instant !

Il faut que mes pièces racontent quelque chose d’elles même, soit par rapport à la personne qui va en adopter une. Par exemple cet hiver j’ai vendu une piscine à une dame qui en a acheté deux parce qu’elle a rencontré son amoureux à la piscine, ils nagent ensemble. Ces piscines avaient complètement du sens pour leur couple. Une personne aussi, qui avait adopté une tasse baleine, parce qu’elle venait de Polynésie et sa grand-mère lui racontait des histoires, les légendes de là-bas, avec des baleines. Ça lui rappelait donc son enfance. Et c’est vraiment pour ça que je fais des pièces.»