Dans l’atelier de Lucia Mondadori
Lucia nous a ouvert les portes de son atelier partagé au cœur de Paris, proche de la Bastille. C’est dans ce charmant atelier, à l’écart de l’agitation du quartier que Lucia nous a parlé avec passion de sa reconversion en tant que céramiste. Ses inspirations et histoires qui la portent et dans lesquels elle puise sa créativité. Inspiration qu’elle trouve partout, même dans l’intelligence artificielle.
Nous avons aussi parlé de l’équilibre financier important dans un tel projet.
Lucia et Stéphanie
Les portes de l’atelier
Bonjour Lucia, est ce que tu peux nous dire qui tu es, et depuis combien de temps tu fais de la céramique ?
Je m’appelle Lucia Mondadori, je suis d’origine Brésilienne et Italienne, je me suis reconvertie en tant que céramiste en 2018 en arrivant en France. J’était avant graphiste et je suis devenue céramiste de manière autodidacte. Clay fait partie du début de mon histoire de céramiste, car je cherchais un lieu pour faire ma propre vaisselle et j’ai découvert Clay. Ce qui a été le début de toute l’aventure.
Les étagères de Lucia
et son espace de travail
Il y a t’il un élément déclencheur qui a fait que tu as voulu faire de la céramique ton métier ?
Après l’expérience chez Clay de toucher la terre en tant que loisirs, j’ai su que je voulais en faire quelque chose de plus. J’ai commencé à poster mes pièces sur mon petit compte instagram, un peu comme mon journal de bord de la céramique. Un jour, un architecte d’intérieur belge m’a contacté pour me commander des pièces. Ce fut assez stressant car je n’avais jamais eu de commande, jamais pensé au prix d’une pièce. Tout est un peu parti de cette première commande. Quelque temps plus tard, ma collaboration avec Minuit Céramique et Bash au Bon Marché m’a permis de me sentir légitime et de me faire connaître.
Son outil préféré
Son travail avec l’IA
Pourrais-tu nous parler de ta pièce phare, ce vase tout en courbure et arrondi ?
Cette pièce vient d’un souvenir d’enfance, quand à 15 ans lors d’un workshop de peinture j’ai dessiné une forme de femme enceinte. Pour l’exposition de Mille Vases, j’ai refait naturellement cette forme féminine très voluptueuse et ronde. Je suis très attachée au symbole, alors pour nommer cette pièce j’ai choisi la Lilith. La Lilith a été créée en même temps que Adam mais elle s’en va, et vient ensuite Eve que l’on connaît mieux. La Lilith a été créée comme l’égale de l’homme et s’en va. C’est en quelque sorte une première représentation du féminisme.
Sous nos yeux …
… des pièces partout
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Nous vous souhaitons une très bonne écoute
Photos : Carole Daussin