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Dans l'Atelier

Un podcast réalisé par Clay

Dans l’atelier de Léa Guetta

Avant de devenir céramiste, Léa a été formée à la cuisine dans la célèbre école Ferrandi. Mais tout bascule le jour où elle croise un atelier de céramique et se met à apprendre le tournage. Vous me direz, quoi de plus naturel pour une personne passionnée de cuisine que d’imaginer et fabriquer de la vaisselle. 
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Aujourd’hui Léa collabore en tant que céramiste avec les chefs les plus reconnus. Elle nous raconte dans cet épisode comment elle pense, conçoit avec la minutie et la précision que seule une personne qui est déjà passée derrière les fourneaux peut avoir. 
Léa Guetta
et ses pièces tournées

Comment est arrivée la céramique dans ta vie ? 

J’ai fait une école de cuisine et j’ai travaillé dans ce domaine pendant 3 ans avant de commencer à faire de la céramique.  Il y a 4 ans, j’ai fait mon tout premier stage de tournage. Cette pratique, qui n’avait au début pas d’ambition professionnelle, est devenue quotidienne. Avec le temps, je me suis rendue compte qu’il était possible de mêler cuisine et céramique. Petit à petit j’ai diminué mon temps en cuisine pour finalement ne faire plus que de la céramique. 
Son atelier
Les assiettes qui sèchent doucement
Est-ce que le fait d’avoir évolué dans le monde de la cuisine a éveillé en toi un intérêt pour la vaisselle et la céramique en général ?
J’ai été attirée par le tour car j’aime tout ce qui est régulier et carré à l’image de ma formation en école de cuisine qui était un peu à la militaire.
J’ai un attrait à la céramique depuis toujours car c’est dedans que l’on dresse les plats.
J’ai naturellement, en commençant à faire du tour, eu la volonté de faire des assiettes.
Son outil préféré, le trusquin !
l’espace vente dans l’atelier

Est ce que tu pourrais nous parler de ta recherche des émaux, car c’est quelque chose de très important dans ton travail.

Dès le début, j’ai su que je voulais travailler avec la couleur de l’émail. Sauf que travailler les émaux ce n’est pas comme la pratique du tournage et se dire qu’après 4 cours on peut s’y mettre. Travailler les émaux est quelque chose de complexe. J’ai suivi une formation sur la création des émaux. Puis je m’y suis mise seule et ça a été une révélation, avec des surprises incroyables après cuisson. Ce n’est pas facile au début, ça demande de la patience, il faut faire beaucoup de tests. Il faut également vérifier que les émaux que l’on crée sont bien alimentaires. Pour les assiettes des restaurants, j’ai mis au point des émaux qui ne marquent pas avec les coups de couteau. Ce travail de recherche me passionne !
le travail de recherche d’émaux de Léa
ses tours et son immense miroir

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