Dans l'Atelier

Dans l’atelier de Lucie Faucon

Lucie Faucon nous a ouvert les portes de son atelier situé dans le 18ème arrondissement de Paris. Lucie a commencé la céramique jeune et a tout de suite voulu en faire son métier. Elle nous raconte dans cet épisode, sa pratique entre la campagne et la ville ; sa relation à la production et au développement de nouveaux projets qui apportent un second souffle. Nous avons également parlé de sa passion pour la recherche de couleurs et d’émaux, et son lien avec sa communauté sur Instagram. 

Tu as toujours baigné dans la céramique, depuis le début de tes études, et tu as eu ce vrai coup de cœur pour la pratique.
Et donc à 21 ans tu t’es installée en tant que céramiste ?

Quand j’ai passé mon diplôme, je me suis dit que ça allait être compliqué de vivre de la céramique tout de suite. Comme j’avais un diplôme en design graphique, je me suis dis pourquoi pas faire un petit peu les deux pour être financièrement plus confortable. Quand je leur en ai parlé, le jury de mon diplôme m’a dit non ! D’après leur expérience, si je commençais par le design graphique, je ne reviendrais jamais vers la céramique. J’ai donc commencé ma pratique tout de suite après mon diplôme, dans un atelier qui était chez mes parents ce qui était une chance.

Dès le début, comment as tu appréhendé ton métier de céramiste ?

J’ai commencé tout de suite par créer ce que j’avais envie de fabriquer, et ensuite je vois si cela fonctionne ou pas. J’ai fait toute une première collection, sans savoir si j’allais la vendre ou non ! Des gens ont commencé à me contacter pour savoir si j’allais faire d’autres pièces, car tout a été vendu assez rapidement. Et c’est comme ça que ça a démarré !

J’ai l’impression que dans ton travail, il y a une véritable importance à sollicité ta communauté Instagram.
Les questionner, leur faire choisir la couleur du prochaine émail etc. Comment orchestres tu tout cela ? 

J’aime bien savoir ce que les gens pensent de mon travail. Cela me permet de m’orienter plus facilement sur ma production future. Comme je ne fabrique que ce que je veux, j’aime bien avoir quelques directives des gens que je suis ou non, mais cela me sert de guide.
Je trouve que c’est important de savoir ce que tes potentiels clients, veulent de toi !

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